Introduction

En plus des renseignements relatifs à nos initiatives en matière d’action climatique disponibles sur notre site Web Laisser moins et de la documentation du GIFCC d’Air Canada, vous trouverez ci-dessous des renseignements importants sur nos objectifs climatiques.

Nos initiatives en matière d’action climatique visent à se conformer aux objectifs du gouvernement du Canada en ce qui a trait à la lutte contre les changements climatiques, dont l’atteinte est fixée à 2050, ainsi qu’aux objectifs du secteur de l’aviation établis par l’Association du transport aérien international (IATA) et par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

La voie à suivre pour atteindre nos visées de zéro émission nette de GES d’ici 2050 est complexe. Bien que nous n’en soyons qu’aux premières phases de notre parcours et que nous soyons déterminés à progresser vers l’atteinte de toutes nos cibles climatiques, ces dernières sont soumises à un éventail considérable de risques et d’incertitudes. Nous sommes conscients de l’ampleur des défis à relever et des efforts considérables à fournir pour réduire de manière significative notre contribution aux changements climatiques. Comme nous l’avons souligné dans d’autres déclarations, notre ambition climatique dépend de nombreux facteurs indépendants de notre volonté, notamment des efforts coordonnés du secteur, des fournisseurs et des autres intervenants et parties prenantes, ainsi que des gouvernements et de leur appui significatif.

Disponibilité des nouvelles technologies et des carburants d’aviation durables

Les grands volets de réduction des émissions de carbone qui sont essentiels à la progression de nos initiatives en matière de climat dépendent notamment de nouvelles technologies aéronautiques qui ne sont pas encore disponibles et des carburants d’aviation durables (CAD), dont la capacité de production est insuffisante. Il existe en outre de nombreuses inconnues, du fait de l’évolution rapide de la science et de la technologie. Par conséquent, compte tenu de nos plans de croissance, nos émissions brutes de gaz à effet de serre (GES) ne devraient diminuer ni à court ni à moyen terme, du moins, pas avant que ces occasions de décarbonation ne soient offertes de façon significative sur le marché.

Facteurs climatiques autres que les émissions de CO2

Nos visées de zéro émission nette d’ici 2050 se concentrent sur les émissions de GES. Si les émissions de CO2 constituent la grande majorité des émissions de GES générées par la combustion du carburant d’aviation qui alimente les moteurs de nos avions, d’autres facteurs tout aussi importants doivent être pris en compte dans le cadre de nos efforts visant à atténuer l’incidence de nos activités sur le climat. L’aviation est également à l’origine d’émissions autres que le CO2, telles que les oxydes d’azote, les oxydes de soufre, les particules et les traînées de condensation, dont la communauté scientifique estime qu’elles ont des effets variables et potentiellement importants sur les changements climatiques. Ces effets sont toutefois difficiles à contrôler, car il n’existe aujourd’hui aucune méthode de contrôle rigoureuse ni aucun outil d’atténuation à grande échelle (consulter IATA, 2024).

Carburant d’aviation durable

Le carburant d’aviation durable (CAD) est une solution de rechange au carburant d’aviation classique d’origine fossile. Contrairement à ce dernier, qui est dérivé du pétrole brut, le CAD est fait à partir d’autres matières premières et doit satisfaire à différents critères de durabilité, lesquels varient selon le programme, le pays ou des lignes directrices précises. Ces matières premières peuvent inclure l’huile de cuisson usagée, le suif, les résidus agricoles, les sous-produits de déchets de la foresterie et d’autres sources issues de la biomasse. S’ils nécessitaient d’importantes ressources en sols, en eau et en énergie, ces carburants de remplacement ne pourraient pas être qualifiés de carburants d’aviation durables.

Bien que l’utilisation de CAD génère toujours des émissions de GES, le CAD contribue à réduire les émissions de GES en remplaçant un carburant dont les émissions sont plus élevées pendant son cycle de vie (carburant d’aviation classique) par un carburant dont les émissions sont plus faibles pendant son cycle de vie (carburant d’aviation durable). Les réductions d’émissions de GES associées à un vol donné utilisant du CAD dépendent d’un large éventail de facteurs. En outre, bien que les CAD soient compatibles avec l’infrastructure d’avitaillement des aéroports et les moteurs d’avion existants, les CAD peuvent seulement être mélangés avec jusqu’à 50 % de carburant d’aviation classique.

L’approvisionnement en CAD est coûteux et l’offre mondiale actuelle de CAD reste très limitée et ne peut satisfaire qu’une infime partie de la demande mondiale. L’an dernier, l’IATA a annoncé que même si la production de CAD triplait en 2024, cela ne représenterait que 0,53 % des besoins totaux en carburant de l’industrie du transport aérien en 2024.

Compensation carbone

« Compensation carbone », désigne un mécanisme qui permet à des personnes et à des organismes de soutenir des projets de tiers certifiés qui contribuent à l’élimination ou à l’évitement des émissions de GES dans le monde.

Les projets certifiés permettent d’émettre des crédits de carbone compensatoires. Chaque crédit de carbone compensatoire ou unité de réduction des émissions de carbone vise à représenter une seule unité d’émissions de GES (une tonne d’équivalent dioxyde de carbone [t éq. CO2]) qui est évitée ou éliminée de l’atmosphère. Une unité d’émissions de GES peut être évitée ou éliminée de l’atmosphère par l’intermédiaire de divers projets (p. ex. projets forestiers, récupération et destruction du méthane issu des sites d’enfouissement). Le processus de certification d’un projet de compensation carbone est vérifié pour s’assurer que les réductions d’émissions sont additionnelles, mesurables, vérifiables, permanentes et uniques.

Les projets de compensation carbone s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à faire progresser l’action climatique dans le monde. Ils ne remplacent pas les efforts d’une société ou d’une personne pour réduire ses émissions de GES. Au contraire, la compensation carbone doit être comprise comme une action supplémentaire pour le climat qui complète les efforts de décarbonation considérables qui doivent être engagés dans un cadre plus large.

Le programme de voyages Laisser moins d’Air Canada, offert par l’intermédiaire de Chooose, le collaborateur officiel d’Air Canada en matière de compensation carbone et de programme de carbone, permet aux clients de compenser volontairement les émissions de GES associées à leurs vols par l’achat de crédits de carbone compensatoires. Dans le cadre de ce programme, Air Canada offre aux passagers la possibilité d’appuyer des initiatives de lutte contre les changements climatiques partout dans le monde. Les crédits de carbone compensatoires offerts par l’intermédiaire de Chooose sont des unités de réduction volontaire des émissions. Les projets qui émettent ces crédits de carbone compensatoires sont certifiés selon des normes de certification du carbone reconnues à l’échelle internationale qui établissent des exigences pour la conception et la mise en œuvre de projets, comme le Verified Carbon Standard, le Gold Standard, l’American Carbon Registry, et le BC Carbon Registry. Les vérifications indépendantes de tiers sont effectuées par des vérificateurs accrédités. Elles respectent les meilleures pratiques et les critères de vérification indiqués dans chacune des normes. Pour en savoir plus sur les projets de compensation carbone appuyés par la clientèle d’Air Canada dans le cadre du programme de voyages Laisser moins, veuillez consulter le portail Chooose.

Mise en garde concernant les énoncés prospectifs et autres renseignements

Les pages Web relatives au programme de voyages Laisser moins peuvent contenir des énoncés prospectifs au sens de la législation en valeurs mobilières applicable. Ces énoncés découlent d’analyses et d’autres renseignements fondés sur la prévision de résultats à venir et l’estimation de montants qu’il est actuellement impossible de déterminer. Ils peuvent porter sur des observations concernant, entre autres, des prévisions, des stratégies, des attentes, des opérations projetées ou des actions à venir. Ces énoncés prospectifs se reconnaissent à l’emploi de termes comme « préliminaires », « prévoir », « croire », « pouvoir », « estimer », « projeter » et « planifier », employés au futur et au conditionnel, et d’autres termes semblables, ainsi qu’à l’évocation de certaines hypothèses. Comme, par définition, les énoncés prospectifs partent d’hypothèses, dont celles décrites ci‑après, ils sont soumis à d’importants risques et incertitudes.

La réalisation des énoncés prospectifs reste assujettie, notamment, à la survenance possible d’événements externes ou à l’incertitude qui caractérise le secteur où évolue Air Canada. Les résultats réels peuvent donc différer sensiblement des résultats évoqués par ces énoncés prospectifs en raison de divers facteurs, entre autres ceux dont il est fait mention ci‑après. Les facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats diffèrent sensiblement de ceux indiqués dans les énoncés prospectifs comprennent la conjoncture économique, les déclarations ou les mesures prises par les gouvernements relativement à l’imposition (ou aux menaces d’imposition) de tarifs sur les exportations ou les importations canadiennes et les conséquences qui en découlent, le contexte géopolitique, comme les conflits militaires au Moyen-Orient et entre la Russie et l’Ukraine, la capacité d’Air Canada de dégager ou de maintenir une rentabilité nette, l’état du secteur et du marché et le contexte influant sur la demande, la concurrence, la dépendance d’Air Canada à l’égard des technologies, les risques liés à la cybersécurité, les interruptions de service, les changements climatiques et les facteurs liés à l’environnement (dont les systèmes météorologiques et autres phénomènes naturels, et des facteurs anthropiques), la dépendance d’Air Canada envers les fournisseurs clés (y compris des organismes gouvernementaux et d’autres parties prenantes soutenant les activités aéroportuaires et de l’exploitation aérienne), les relations de travail et les coûts connexes, la capacité d’Air Canada de mettre en œuvre efficacement des initiatives stratégiques opportunes et d’autres initiatives importantes (notamment sa faculté de gérer les charges d’exploitation), les cours de l’énergie, sa capacité de rembourser ses dettes et de conserver ou d’accroître la liquidité, sa dépendance à l’égard des transporteurs régionaux et autres, sa capacité de recruter et de conserver le personnel nécessaire, les épidémies, l’évolution de la législation, de la réglementation ou de procédures judiciaires, les attentats terroristes, les conflits armés, la capacité d’Air Canada d’exploiter avec succès son programme de fidélité, les pertes par sinistre, la dépendance d’Air Canada à l’égard des partenaires Star AllianceMD et des coentreprises, sa capacité de préserver et de faire croître sa marque, les litiges actuels et éventuels avec des tiers, les fluctuations des taux de change, les limites imposées aux termes de clauses restrictives, les questions d’assurance et les coûts qui y sont associés, les obligations au titre des régimes de retraite, ainsi que les facteurs dont il est fait mention dans le dossier d’information publique d’Air Canada qui peut être consulté à l’adresse www.sedarplus.ca, notamment à la rubrique « Facteurs de risque », du rapport de gestion d’Air Canada.

Air Canada a fixé et continue de fixer des objectifs, de prendre des engagements et d’évaluer l’incidence eu égard aux changements climatiques, ainsi que les initiatives, plans et propositions connexes qu’Air Canada et d’autres parties prenantes (dont les organismes publics, les autorités de réglementation et autres organismes) mettent en œuvre en matière de changements climatiques et d’émissions de carbone. La réalisation de nos engagements et de nos objectifs dépend de nombreux facteurs, notamment des actions et des efforts combinés des gouvernements, du secteur, des fournisseurs et des autres intervenants et parties prenantes, ainsi que du développement et de la mise en œuvre de nouvelles technologies. En particulier, les cibles d’émissions de carbone liées à nos visées pour 2030, de même que nos aspirations à cet égard pour 2050, sont ambitieuses et fortement tributaires des nouvelles technologies, des énergies renouvelables et de la disponibilité d’un approvisionnement suffisant en carburants d’aviation durables (CAD), ce qui demeure un défi important. De plus, Air Canada a engagé, et prévoit continuer à engager, des coûts pour atteindre son objectif de zéro émission nette et pour se conformer aux lois et règlements sur la durabilité environnementale ainsi qu’aux autres normes et accords. La nature précise des lois, règlements, normes et accords contraignants ou non contraignants à venir, qui font l’objet d’une attention accrue de la part de parties prenantes à l’échelle locale et internationale, ne peut être prédite avec un quelconque degré de certitude, pas plus que leur incidence financière, opérationnelle ou autre. Rien ne garantit la mesure dans laquelle l’un ou l’autre de nos objectifs climatiques sera atteint, ni que les investissements futurs que nous ferons pour atteindre nos objectifs climatiques produiront les résultats escomptés ou répondront aux attentes croissantes des parties prenantes en matière d’environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance. De plus, des événements futurs pourraient amener Air Canada à privilégier d’autres intérêts à plus court terme au détriment de la progression vers nos objectifs climatiques actuels, en fonction de la stratégie commerciale, de facteurs économiques, réglementaires et sociaux, et de pressions potentielles de la part d’investisseurs, de groupes d’activistes ou d’autres parties prenantes. Si nous ne sommes pas en mesure de respecter nos objectifs et nos engagements relativement aux changements climatiques ou d’en rendre compte de façon appropriée, nous pourrions faire l’objet d’une publicité et de réactions négatives de la part d’investisseurs, de clients, de groupes de défense ou d’autres parties prenantes, ce qui pourrait nuire à la réputation d’Air Canada ou avoir d’autres effets négatifs sur celle-ci.

Les énoncés prospectifs contenus ou intégrés par renvoi dans les pages Web relatives au programme de voyages Laisser moins représentent les attentes d’Air Canada en date de la plus récente mise à jour de ces pages Web (ou à la date précisée de leur formulation) et ils peuvent changer par la suite. Toutefois, Air Canada n’a ni l’intention ni l’obligation d’actualiser ou de réviser ces énoncés à la lumière de nouveaux éléments d’information ou d’événements futurs ou pour quelque autre motif, sauf si elle y est tenue par la réglementation en valeurs mobilières applicable.

Renseignements de tiers

En outre, les données relatives au marché et à l’industrie, ainsi que les renseignements de tiers utilisés sur ce site Web Laisser moins ont été obtenus auprès de tiers et au moyen de sondages, d’études de marché, d’information accessible au public et de publications de l’industrie. Les publications de l’industrie précisent généralement que l’information qu’elles contiennent a été obtenue auprès de sources jugées fiables au moment concerné, mais que l’exactitude et l’exhaustivité de cette information ne sauraient être garanties. De même, les renseignements de tiers, les sondages, les études de marché et toute autre information accessible au public, bien qu’apparaissant comme une source fiable, n’ont fait l’objet d’aucune vérification indépendante, et Air Canada ne fait aucune déclaration à l’égard de l’exhaustivité ou de l’exactitude de cette information.

References

  • Le CAD est un carburant d’aviation composé d’autres matières premières que le pétrole brut. En savoir plus (en anglais seulement).
  • Le CAD peut être produit sans épuiser les ressources naturelles. En savoir plus (en anglais seulement).
  • Les émissions nettes de carbone du CAD sont inférieures à celles des carburants d’aviation classiques. En savoir plus (en anglais seulement).
  • Le CAD (souvent désigné comme «biocarburant interchangeable») remplace directement les carburants d’aviation fossiles, c.-à-d. qu’il est compatible avec les moteurs d’avions et l’infrastructure d’avitaillement des aéroports dont on dispose à l’heure actuelle. En savoir plus (en anglais seulement).
  • Le CAD contient moins de soufre et autres composés aromatiques, ce qui entraîne une réduction des émissions de particules, ce qui se traduit par une diminution de la pollution atmosphérique et des effets négatifs connexes sur la santé. En savoir plus